vendredi 5 février 2021

Coline PIERRE : Nos mains en l'air

 

Durant ce début d’année de 4ème, nous avons lu «Nos mains en l’air» de Colline Pierré dans le cadre du Prix Sésame.

Ce roman présente deux personnages principaux très attachants qui ont une histoire familiale compliquée. Yazel est sourde, elle a perdu ses parents dans un accident de voiture, et a été recueillie par sa tante Odile qui est odieuse avec elle. Victor, plus âgé qu’elle, vit dans une famille de voleurs dont il doit perpétuer la tradition, ce qui le rend malheureux.

Nous avons trouvé l’histoire intéressante, mais le roman est trop long, le livre est très épais. Il nous semble aussi que l’action peine à commencer.

Nous aurions aimé que les chapitres soient numérotés et que l’histoire se finisse vraiment : par exemple que Victor retrouve sa mère, et que le voyage se termine au lac, en Roumanie.

Nous avons bien aimé les thèmes de l’histoire, le voyage, les parents vrais ou d’adoption, la fugue, le handicap et l’amitié. Nous avons aussi apprécié quand Victor décrit les sons à Yazel, par exemple le bruit du vent.

Nous avons trouvé que les personnages avaient de bons caractères, on pouvait se mettre facilement dans leur peau.

Nous avons aimé la réaction de Karl : lorsque Victor vole pour le rembourser, il demande à son fils de rendre leur argent aux victimes. Ce qui est étonnant pour un braqueur.

C’est un roman qui a beaucoup de qualités, mais sur la longueur, il a perdu beaucoup d’entre nous.

                                                                                        Les 4e1

Marie PAVLENKO : Et le désert disparaîtra

 

«Et le désert disparaîtra» de Marie Pavlenko est le seul livre de la sélection qui nous sort de la réalité, même si c’est pour mieux nous y ramener.

Ce livre de deux cent pages raconte l’histoire de Saama, qui part de son village et tombe dans une «trouée» à partir de ce moment l’histoire se bloque, en même temps que le personnage et de nombreux lecteurs.


Pourtant tout commençait bien, c’est le roman le plus court de la sélection. Il parle d’écologie, le livre, son papier et le marque page sont eux-même issus d’une gestion durable des forêts.

L’histoire se déroule dans un monde futuriste où le désert s’est installé et où les animaux et les arbres se font rares. Les hommes sont chasseurs et organisent des expéditions de plus en plus lointaines à la recherche du bois, le nouvel or de cette société. Samaa rêve depuis petite de devenir chasseuse comme son père : elle veut montrer aux hommes qu’elle et les autres femmes peuvent remplir cette tâche.

Si les thèmes sont intéressants, il y a trop peu d’actions ainsi que trop peu de suspens pour maintenir l’intérêt des lecteurs.

L‘autrice invente des mots à partir de mots existants le bohis ou les inxetes. Samaa découvre pendant son périlleux voyage que l’ancienne de sa tribu avait raison : les arbres sont importants pour notre survie, ils permettent grâce à la photosynthèse de produire de l’oxygène. La végétation nourrit des insectes qui nourrissent les oiseaux qui nourrissent des prédateurs carnivores… Les arbres c’est la vie, il faut les protéger.


Si nous partageons cette opinion, qui pour certains apparaît même comme un sujet rebattu, le livre nous a laissé sur notre faim et beaucoup n’ont pas pu sortir de la trouée.

 

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Yael HASSAN et Nancy GUILBERT : Les mots d'Helio

 

Nous avons lu les cinq livres de la sélection du Prix Sésame. Dans la classe un livre se détache à une écrasante majorité c’est : « Les mots d’Hélio » de Yaël Hassan et Nancy Guilbert.

L’histoire bouleversante d’Hélio nous a conquis.

Hélio a quinze ans. Lors d’une randonnée avec sa mère, il chute et reçoit un choc violent à la tête. Il est frappé d’aphasie. Sa mère est sous le choc, elle ne peut plus s’occuper de lui. Hélio est alors placé dans une famille d’accueil. Pourquoi cette famille ? Va-t-il retrouver sa mère ? Va-t-il recommencer à parler ? Qui sont ces gens qui l’entourent ? De nombreuses questions se posent dès le début du roman, captivant le lecteur qui ne peut plus poser le livre tant il est pris par l’histoire.

Le récit, (touchant et prenant), est raconté par différents narrateurs ce qui apporte différents points de vue et plus d’actions. Certains chapitres commencent par un épigraphe, et sont même illustrés par des dessins qui viennent du carnet d’Hélio. Ils expriment les sentiments et humeurs de ce personnage et nous donnent l’impression de lire son journal intime, d’entrer dans ses pensées ce qui nous a beaucoup plu.

Nous avons aimé découvrir l’aphasie, les difficultés de la maladie. L’histoire nous apporte beaucoup. On apprend aussi ce qui s’est passé en Argentine grâce au personnage de Bianca qui a perdu son fils, enlevé par la dictature.

L’histoire avance et des liens se nouent  : Hélio, malade, va réussir à aider Ruben victime de harcèlement et sa présence va réunir les membres de la famille. Il amène la vie. Nous avons aimé assister à ces rapprochements.

Le vocabulaire et l’écriture sont fluides et simples. Ils donnent accès aux émotions complexes des personnages.

Ce livre mérite de gagner ! Vous qui n’avez pas encore lu ce roman, vous ne mesurez pas votre chance : une belle découverte vous attend !

                                                                                Les 4e1